PRENDRE SOIN DE SES GENOUX
Pour le moment, il n’y a pas de stage qui soit dédié spécifiquement aux genoux. Mais dans la plupart des cours et des stages, nous faisons des exercices importants pour le genou, car, le plus souvent, parmi les participants présents, certains en ont besoin : contraction du grand fessier de la jambe d’appui, déroulé du pas, amélioration de la statique du pied et du bassin, etc.
Le stage sur le pied est le plus favorable.
Je proposerai un stage sur le pied 29 juillet au 4 août 2023
Que de genoux occidentaux ont été abîmés par le yoga ou la méditation !
Pourquoi ?
Nos articulations achèvent leur développement durant la croissance. Les surfaces articulaires se construisent en s’adaptant à nos façons de vivre, si bien qu’elles varient selon les cultures. Leur forme est différente si, enfant, nous nous sommes tenus le plus souvent assis sur une chaise ou en position accroupie. C’est pourquoi, « en yoga, nous tutoyons nos articulations mais nous vouvoyons nos genoux ».
Nous verrons quelles postures de remplacement utiliser pour mettre en sécurité les genoux à protéger tout en conservant pleinement les bienfaits et le vécu de chaque posture.
Le genou souffre dans les postures assises du yoga, quand il y subit une torsion. Celle-ci est due au manque de souplesse de la hanche ou de la cheville. Nous verrons comment assouplir hanche et cheville pour le confort présent et futur du genou dans les postures assises.
Qui aime le yoga et la méditation et souhaite en faire longtemps prend soin de ses genoux, en acceptant de passer par les bonnes étapes.
La répartition équilibrée des pressions sur toute la surface des cartilages et des ménisques évite leur usure, c’est-à-dire l’arthrose.
Cette répartition dépend de la statique du pied : elle nécessite qu’il ne soit ni trop creux ni trop plat
.
Nous verrons comment on peut améliorer son genou avec des exercices qui agissent sur le pied, sur la jambe ou sur l’aplomb du bassin.
Enfin, parfois, le genou est chargé de pallier notre manque de présence dans le bassin et le pied, c’est-à-dire notre manque d’enracinement.
Nous ressentirons comment, en déroulant le pas, en repoussant le sol, les montées deviennent faciles et comment, dans les descentes des escaliers ou en randonnée, l’activation du muscle grand fessier de la jambe porteuse soulage le genou en diminuant le travail du quadriceps (muscle du devant de la cuisse et de la rotule).
Cette façon d’être actif dans le bas du corps nous installe dans un bon contact avec le sol et détend le haut du corps. Elle est à la source d’une sensation de sécurité et de confiance : ce sont les bienfaits de l‘enracinement.