Vous êtes ici / Méditer / La question de l'égo / L’égo et le hara

Se donner une posture souple pour retrouver un Moi souple.

« Si la position est trop appuyée vers le haut, dans l’espace du Moi, on reste fermé à l’être essentiel. »

K.G. Dürckheim
Méditer, pourquoi et comment ?
Editions Le Courrier du Livre.

Il s’agit donc de se détendre dans le haut du corps, de venir s’installer dans le bassin et d’y exercer le repousser, de se mettre dans son hara.

S’installer dans son bassin est un geste de confiance par lequel cèdent l’attitude de défense du Moi égocentrique et le carcan qu’il s’est forgé.

« Le soutien procuré par la tension centrée dans le domaine du Moi, tout là-haut, ne peut-être abandonné, sans craindre l’avachissement, qu’à la condition d’avoir appris à se centrer ailleurs … c’est à dire dans le bassin. »

K.G. Dürckheim
Hara, Centre vital de l’homme
Editions Le Courrier du Livre.

Alors, la colonne vertébrale peut retrouver son état naturel et libre, axe souple et vivant (grâce aux fibres toniques infatigables). On la sent parcourue par une vibration légère et bienfaisante.
Le tronc peut respirer librement.

« Ce qui est essentiel, c’est d’avoir fait l’expérience du bonheur qui naît de cette vie toute vibrante. »
« Alors peut s’épanouir une chaude allégresse que ne connaît pas celui qui est coupé de ses liens à la terre. »

K.G. Dürckheim
Hara, centre vital de l’homme
Editions Le Courrier du Livre.

Parce qu’on s’ouvre à la source organique de sa vitalité, on trouve le contact avec la source de sa vie, de son existence.

Quand le haut du corps se pose sur le bas du corps, on retrouve son unité et le lien avec ce qui est le plus profond en soi.
L’emprise peureuse du petit moi se desserre et la force des profondeurs de l’être monte en lui.
Ce lien nous libère d’un moi soucieux, sourcilleux, susceptible. Il l’élargit, l’assouplit, et en même temps, il l’engage.

Ce lien apporte un sentiment d’appartenance à la Grande Vie qui relativise les à-coups de l’existence et donne la distance juste avec les évènements.

Le coeur plein de reconnaissance, on se sent relié, à sa juste dimension, à sa place.

Page suivante 

Comments are closed.