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Se libérer par l’acceptation

Il ne s’agit pas de dissoudre l’égo, mais uniquement la prétention erronée de l’égo, prétention que le Moi égocentrique doit sans cesse conforter. C’est pourquoi, en secret, il lui faut entretenir l’illusion de son pouvoir sur les événements, de leur connivence avec lui.

« Chaque fois qu’un événement non souhaité se produit, chaque fois qu’un événement souhaité ne se produit pas, on devient tendu et noué.
Ce processus se répète inlassablement d’un bout à l’autre de la vie, jusqu’à ce que notre structure physique et mentale soit devenue un enchevêtrement de nœuds gordiens ».

S.N. Goenka
Enseignement oral, stage Vipassana au centre Bouddhiste tibétain de Plaige, 1979.

Celui qui vit à partir de son moi égocentrique court le risque d’être sans cesse contrarié.

On pourrait essayer de contrôler tout ce qui arrive mais c’est impossible : des choses se produisent sans arrêt, à l’encontre de nos voeux.

L’acceptation nous libère de l’aspect égocentrique du Moi

En acceptant le monde tel qu’il est, c’est-à-dire le monde qui n’est pas tel que je voudrais qu’il soit, en reconnaissant la réalité telle qu’elle existe et en disant : « c’est cela et rien d’autre », nous nous extrayons de ces tracasseries sans fin, nous nous libérons.

« Le cœur même de l’expérience, c’est accepter ce qui est, au moment présent… »

« Pour la réalisation de la vérité, il n’y a aucune arme plus puissante que celle-ci : s’accepter soi-même… »

« Aussitôt que vous avez accepté le fait, tel qu’il est, c’est terminé, votre égo disparaît sur le champ… »

Svâmi Prajnânpad

 

Cité par Daniel Roumanoff dans son ouvrage Svâmi Prajnânpad -Tome 2 : Un maître contemporain
Editions La table Ronde

Ce « oui » est toujours à notre disposition.

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